La lutte contre la pandémie de COVID-19 nous impose des tâches redoutables, transformant l’état d’urgence en état de normalité. Restrictions et inter-dictions de sortie, contrôles aux frontières et main-tien des infrastructures critiques : de nombreux pays luttent contre la propagation de la maladie et les conséquences de la crise par de multiples moyens. 

Pas de manuel pour une telle crise

Le bien-nommé «manuel de crise» constitue la base solide de toute gestion de crise. Toutefois, cela n’est vrai que s’il est bien préparé et constamment mis à jour. Chez Bourquin, on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait pas de manuel pour cette crise de la COVID-19. Il y a exactement un an, nous nous frottions les yeux d’incrédulité et nous ne comprenions plus le monde au vu des circonstances que le virus nous avait fait vivre en quelques semaines. Les restrictions imposées à notre vie quotidienne ont pris des proportions sans précédent, et personne ne peut prédire avec certitude, même un an après, comment et quand les choses reviendront à la normale. C’est pourquoi «aujourd’hui» ou «à l’heure actuelle» sont des expressions plus que jamais utilisées, aussi par nous, qui, à tous égards, signifient surtout une chose : il n’y a pas de manuel pour une telle crise. 

Une chose est sûre : nous avons acquis de nouvelles connaissances pour mieux nous préparer aux éventuelles évolutions du coronavirus à l’avenir, mais aussi à d’autres situations exceptionnelles qui n’ont pas encore été envisagées. Et nous voulons sortir plus forts de la crise. C’est le moment idéal pour évaluer notre propre gestion de crise, pour tirer les leçons de la pandémie de COVID-19 et pour nous préparer à la prochaine situation critique. En effet, qu’une troisième vague éclate, qu’une restructuration post-crise soit imminente ou que quelque chose de complètement différent se produise, il est utile d’agir de manière professionnelle, rapide et adéquate en cas d’urgence.